J’espère avec quelques mots, un peu d’humour mais un peu de sérieux aussi, laisser une trace de cet épisode sombre et surtout vous distraire chers amis.
Comme vous (j’espère), je suis très consciente de la gravité de l’épidémie et j’aimerais pouvoir vous apporter un petit moment de légèreté.

jeudi 30 avril 2020

Chapitre 22 : Quand on a trouvé ce qu’il fallait faire


J’aimerais pouvoir vous dire qu’on a trouvé ce qu’il faut faire contre le coronavirus mais malheureusement et plus modestement, ce sera juste ce qu’on a fait avec Confi.
Avant, on sortait, on mangeait, on buvait, on s’amusait, on riait, on s’aimait….
Pendant le confinement, on sort, on mange, on boit, on s’amuse, on rit, on s’aime… mais à distance de sécurité et dans 1 rayon d’1km. Autant vous dire que c’est vachement moins fun.

Casernés entre nos 4 murs, on a donc dû trouver de quoi s’occuper chez soi, tel un pompier en attente de sortie mais sans les collègues pour se marrer.
Dans son discours du 16 mai, Manu nous avait conseillé de lire (bravo c’est ce que vous faites en ce moment), de prendre soin de ses proches (bravo encore si on en croit les statistiques des opérateurs téléphoniques), de retrouver le sens de l’essentiel (en tout cas les tutos en ligne de yoga ça n’a jamais aussi bien marché)… Comme quoi les français sont aussi obéissants.

Pour une partie d’entre nous, l’activité majeure que nous pratiquons, c’est le sport en chambre (ah pardon non ça c’était dans nos rêves), en réalité c’est le travail. Grande occupation mais dont on se trouvera fort dépourvu quand le week end sera venu ou quand le père chômage partiel aura pointé le bout de son nez.
Pour une autre partie d’entre nous, les mini-vous, au format baby ou enfant ou ado ou jeune adulte revenu chez papa/maman car il y a plus de place, sont une source d’occupation plus ou moins perpétuelle, en fonction de la taille du mini-vous. Le format XS étant plus énergivore que le L (quoique). Chance pour vous, la chaîne Disney a gentiment fait une promo pour que, dans un accès de besoin de solitude, vous puissiez la montrer à vos kids, et ainsi faire l’objet d’une demande permanente ou au moins pour les 10 prochaines années.

Pour le temps qui vous reste et pour ceux qui n’ont ni l’un ni l’autre, l’ingéniosité/stupidité humaine a regorgé d’idées pour nous occuper différemment. Le web est devenu la mine de ces propositions, sauf que plus tu creuse dans la mine et moins tu trouves de pépites. Bizarrement, la courbe d’intérêt des activités baisse à mesure que la quantité des dites activités augmente. Des tutos de méditation au scrapbooking en passant par les 15 activités inédites à faire en couple, les 30 livres lus et enregistrés pour occuper vos enfants, les battle de BD en ligne, les DJ en show live sur vos écrans… il y a le choix ma bonne dame (nostalgie du marché quand tu nous tiens).

En vue de nos futurs diners en ville et pour relever le niveau, on a pu également se lancer dans une visite du Louvre (en virtuel bien sûr) presque plus complète que la vraie avec pour découvrir ses collections des podcasts, dessins animés, vidéos etc… Ou voir un opéra, sur écran mais gratuitement etc. Avec tout ça, il y a de quoi faire plaisir à Franck (Riester) : « C’est en ayant aussi accès à la culture chez soi que nous contribuons à faire vivre la culture et donc à permettre que demain, nous puissions continuer d’avoir cette effervescence culturelle extraordinaire dans notre pays » Ah quel bel avenir on se prépare, l’économie sera en chute libre, la santé sera vacillante… mais on sera tous brillants.

Comme il faut bien contrebalancer ces moments d’intensité intellectuelle, ensuite on regarde la télé, qui diffuse en boucle et en détails des infos sur le coronavirus, au cas où vous n’êtes pas au courant qu’actuellement il y a une grande pandémie mondiale (ah bon ?). Du coup, c’est merveilleux, il n’y a plus de guerres, de famines, de gilets jaunes, d’affaires judiciaires etc. Ah Coro merci !
Peut-être qu’il vaut mieux tenter la VOD dans ce cas, avec en tête « joyeuse retraite », le film le plus plébiscité (no comment).
Pour éviter la dépression, beaucoup se sont rabattus sur notre ami Netflix qui a vu son nombre d’abonnements et sa cote en bourse faire la joie des investisseurs (ya du monde en bourse en ce moment, les gens ont le temps). Cette merveilleuse plateforme où tu peux voir à travers ton écran des gens qui sortent, qui vont au restaurant, qui trainent chez eux avec leurs amis… bref votre vie d’avant. Snif les personnages de nos films et séries préférés ont une plus belle vie sociale que nous. Bon pour trop déprimer et se changer les idées, on va plutôt regarder un truc de science-fiction (mouais une catastrophe planétaire ça nous rappelle quelque chose), historique (mouais mais on retrouve régulièrement des grandes épidémies de peste, choléra etc.)… il nous reste un bon policier, un petit meurtre ça remonte le moral.

Pour vous occuper encore un peu, la suite au chapitre 23.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire