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Type 1 – On en a parlé précédemment, ceux qui ont
ouvert la voie, les précurseurs, les maîtres jedis, ceux qui l’ont vu venir… Bref
ceux qui y pensaient déjà avant. On dira que ce sont des gens avisés ou des
gens très stressés, je ne vise personne ;)
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Type 2 – Avant quoi ? Avant qu’on voit Manu
à la télé (ah un grand moment mais on y reviendra). Les raisonnables
dirons-nous, ceux qui avaient commencé à penser au gel hydro-alcoolique, à
arrêter de sortir dans les restaus, dans les bars (certains sacrifices sont
plus compliqués que d’autres), à faire de la distanciation sociale… parce qu’ils
voyaient bien que ça allait nous tomber dessus (à mon avis ils avaient eu un petit indice avec le
confinement en Italie)
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Type 3 – La classe moyenne, non pas ceux qui ont
un salaire entre 1 265 et 2 275 euros (oui c’est la tranche, c’est précis
hein), mais la majorité de la population, ceux qui faisaient encore leur vie
avec quelques "précautions" et qui ont réalisé à un certain moment que le
ciel leur tombait sur la tête ou du moins que la clef tournait dans la serrure
de leur appart.
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Type 4 – Ah le type 4, ceux qui n’ont pas pris
la mesure de la situation. Tout un poème mais surtout tout un dilemme : vas-tu
te permettre de leur exprimer quelques peu agressivement (ou pas si tu as bien
poursuivi tes exercices de yoga à la maison) leur manque de civisme.
Dans cette catégorie
on trouve plusieurs degrés. Prenons pour exemple un degré de stupidité plus que
moyenne, celui qui ostensiblement prend
encore un apéritif en groupe sur les quais ensoleillés à l’aube du confinement,
on le fout à la flotte ou pas ?
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Type 5 – Autres (je vous ai dit, il en faut pour tout
le monde)
Donc oui toi le
français moyen tu n’as pas forcément réalisé, du moins pas vite, pas bien vite,
pas très vite, pas vraiment vite, mais surtout pas assez vite la gravité de la
situation. Tu les as pourtant vues les images des italiens qui font du sport
sur leur balcon, des gens hospitalisés avec des tuyaux partout etc. mais non l’humain
à cette propension à ignorer ce qu’il ne veut pas voir.
On dit : «Tu peux
fermer les yeux aux choses que tu ne veux pas voir, mais tu ne peux pas fermer
ton cœur aux choses que tu ne veux pas ressentir», c’est beau non ? Et
vrai, tu as réussi à mettre de côté la menace de l’ami Coro mais à partir du
moment où tu l’as ressentie, tu n’as plus pu y fermer ni ton cœur ni ton esprit
(c’était la minute poésie).
En même temps on vous
rappelle que durant des semaines, on ne nous a pas vraiment mis face à la
gravité de la situation, les mesurettes n’étaient pas à la mesure de la
pandémie à venir.
Ainsi ta fameuse
meilleure amie qui était partie en week-end en Italie 15 jours avant le
confinement, elle est revenue et elle a raconté que... Vous allez me dire, on
les connait les histoires qui commencent par « on m’a raconté que »
mais là pardon, on a tous ou presque des gens qui sont passés par les aéroports à cette
période-là et qui ont rencontré les sévères mesures prises pour éviter la
propagation du virus : des affiches !
Bien sûr pour les
voyageurs venant de Chine, des mesures plus complètes avaient été prises dès
leur montée dans l’avion… on leur a donné un flyer ! Et traduit en chinois ! (bel effort non ?),
les incitant à se présenter dans les services sanitaires de Aéroports de Paris
si ils avaient des symptômes.
Ouh la la c’est sûr qu’on
comprend mieux pourquoi les Aéroports de Paris se disaient « armés »
pour faire face à la contamination.
Et avec tout ça, on a
pas été épargnés, je me demande bien pourquoi.
Du coup, on a dû
prendre des mesures plus coercitives, on a du regarder Manu à la télé.
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